Du 10 Juin 2014 au 01 Mar 2015

Paris libéré,Paris photographié,Paris exposé…

A l’occasion du 70ème anniversaire de la Libération de Paris et dans le cadre du Mois de la Photographie, le musée Carnaval  présente l’exposition « Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé ». Le 25 août 1944, Paris est libéré par la 2ème Division Blindée du général Leclerc et les Alliés.

Dans le contexte de ces célébrations, la Ville de Paris propose aussi en association avec l’Amicale Citroën et Citroën Heritage: un parcours retraçant la mémoire des évènements de l’été 1945, au fil de totems implantés dans Paris sur des lieux emblématiques de la Libération, une exposition complémentaire en salle des Prévôts à l’Hôtel de Ville et un cycle de conférences à l’Hôtel de Ville et au Musée du général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin.

Deux mois et demi après, alors que la France et les Alliés se battent encore contre les nazis, le musée Carnavalet écrit déjà l’histoire en ouvrant le 11novembre 1944 une exposition sur la Libération. En effet, dès septembre, François Boucher, conservateur du musée Carnavalet et résistant, souhaite « réunir les documents indispensables à l’historien de l’avenir ». Il lance alors un appel dans la presse afin de « constituer une documentation très complète sur les journées de la libération de Paris. » et sollicite de nombreuses institutions.

Cette exposition, réalisée sur le vif et portée davantage sur l’émotion que sur la véracité historique, rencontre alors un véritable succès populaire.« Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé » revient sur l’exposition de 1944 en reprenant des photographies de Robert Doisneau, René Zuber, Jean Séeberger… que viennent enrichir et contextualiser des tirages, des films d’époque, des entretiens vidéos avec des témoins de la Libération, des livres publiés à chaud ou encore divers objets attestant de l’engagement des résistants parisiens pour leur cause…

Cet ensemble inédit de témoignages variés permet de comprendre, la fabrique de l’image en temps de guerre. Dans un jeu où photographies et films se répondent, le parcours montre que les mémoires individuelles et collectives se sont construites grâce aux images qui avec le temps font l’objet d’interprétations variées. Une installation audio-visuelle de l’artiste Stéphane Thidet illustre également ce travail de restitution de la mémoire.